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Lily et Suny

28 septembre 2007

Martine fait des siennes....

Parce que ça me fait pleurer de rire...


martinecachemartinegogo

martinejehova

 

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21 septembre 2007

Nouvelles de Féerie

Chère Lily,

Pfou la, ça fait tellement longtemps que je ne t’ai pas écrit que j’arrive à peine à retrouver mes touches… Mais je profite d’une journée chargée en aventures pour te donner un peu de mes nouvelles. En fait, je vais commencer par hier soir, tu comprendras mieux.

Hier soir, donc, en sortant de notre cours de full contact avec Nympho et Blondie (ouais, on a décidé de faire ça toutes les trois pour pouvoir se mettre des taquets en toute quiétude), nous sommes allées directement au bord du Fleuve Aux Eaux Douteuses pour la soirée d’intégration des première année (qui se passait sans les première année vu que ces trouducs avaient peur de venir parce qu’ils se connaissaient pas, mais à ce moment-là on se demande à quoi sert une soirée d’intégration, hein). Après nous être gelé les glaouis pendant une heure avec trois autres âmes perdues qui étaient déjà là, nous avons décidé avec Nympho de nous arracher pour retrouver nos nids respectifs, comme par hasard pile au moment où le gros de la troupe arrivait…

Mais visiblement, nous avons bien fait.

Ce matin, j’arrive au bagne, et Nympho me prend direct à part pour me prévenir : on s’est tirées pile au bon moment, une pétasse de première année a ramené des potes à la soirée et ils ont pas hésité à profiter de l’obscurité pour dépouiller leurs affaires… Putain, je viens d’apprendre le coup de pied circulaire et j’étais même pas là pour montrer mes talents, j’ai les boules. Enfin remarque ils se sont tiré assez rapidement visiblement, et les autres n’ont remarqué tout ça qu’après, en retrouvant leurs affaires éparpillées un peu partout…

À la pause de 10h, vu que la nana a quand même osé se pointer à l’école, Blondie la prend à part, vu que dans l’affaire on lui a tiré son portefeuille et la façade de son poste (vas savoir à quoi ça va leur servir sans le poste, hein, m’enfin les crétins fouteurs de merde j’essaie même plus de les comprendre), et elle la prévient direct : « Enlève tes lunettes parce que si ça part je te les explose ». V’là déjà un aperçu de l’humeur de Blondie, compréhensible d’ailleurs, personnellement j’aurais même pas pris la peine de la prévenir et je lui aurais fait avaler ses morceaux de lunettes un par un.

Bref, elles ont discuté un bon moment, et la nana, bonne pouffe de base qui se la joue caillera Gucciotte, baggy et french manucure (cette fille c’est une faute de goût incarnée), conclut : « Ben moi je suis partie sereine, hein, rien vu, rien entendu, rien fait », sachant que sur une photo prise par pure coïncidence lors de la soirée elle est tranquillement assise à côté de son mec, qui bizarrement cache une sorte de façade de poste sous le bras et a la main plongée dans un sac qui ô surprise ! ne lui appartient pas.

Bref, la nana s’en est bien sortie (sans bleus, quoi). Pour le moment… Parce que non seulement on s’est pas gênés pour la griller auprès des profs et de toute sa classe, mais surtout elle a déjà les flics au cul et elle est prévenue que ses potes bénéficieront du même traitement et qu’ils tentent quoi que ce soit de plus, ils auront pas mal de créatures enragées à leurs trousses.

Bon, journée d’intégration oblige, on leur avait prévu un gentil bizutage mais l’humeur n’y était pas trop, du coup on a fini par retourner sur les lieux du crime pour voir s’il restait pas quelques preuves et là, miracle, on a retrouvé un peu plus loin le portefeuille de Blondie intact, à part cinq cacahuètes manquantes. Les autres victimes par contre n’ont pas eu autant de chance…

Bref, on retourne au lycée, on bouffe, on les bizute quand même un peu (à coups de marqueur sur la tronche et de pizzas piégées au piment, histoire qu’ils se souviennent de nous lors de leur prochaine crise d’hémorroïdes), puis zou to the lazer game, pour que la journée ne soit tout de même pas complètement pourrie.

Bilan de l’après-midi : malgré la perte imprévue de mon coude, je me suis bien amusée, et pour une fois j’ai fait aucun score négatif, j’ai même tout déchiré, septième sur seize à la première partie et quatrième à la seconde, vraiment, j’étais inspirée, aujourd’hui. À tel point que certaines personnes sur lesquelles je me suis acharnée m’en veulent un peu, maintenant…

Puis voilà, maintenant je suis bien crevée, ces quatre semaines de bagne m’ont mise sur les rotules, mais les aventures sont pas finies, je reprends le boulot lundi, je me fais charcuter les gencives dans deux semaines, faut que je vende mon cercueil à roulettes vu que j’ai repris de le Carrosse de la Matriarche, faut absolument que je passe enfin ce putain de permis de Licorne avant que mon gouffre en banque ne fasse définitivement la gueule, faut aussi que j’appelle le Patriarche, tiens, pour voir où en est sa pneumopathie atypique, que je commence à travailler les quarante-douze dossiers que j’aurai à pondre cette année, que je lave mon nouveau Carrosse, que je pense bien à continuer mon anti-régime, et j’en oublie, enfin bref, t’étonne pas si j’ai pas le temps de raconter ma life, puis heureusement on a quand même la télépathie, hein…

Suny, ministre sans le salaire ni la fonction qui vont avec (seulement l’agenda qui déborde, en gros).

Nouvelle de dernière minute : le patriarche de ma Matriarche (tu sais, l’enculé que je suis censée considérer comme mon grand-père et qui nous a bien pourri la vie ?) a un cancer du poumon inopérable. Chacun son tour, comme l’a très justement fait remarquer ma Matriarche.

23 août 2007

Enfournée

Chère Suny,

Je suis navrée de t'avoir si peu écris.
A ma décharge,  je dois t'avouer que mes patrons m'ont enfermé dans le four et qu'il m'est très difficile de t'écrire dans un lieu si confiné.
Je ne désespère pas à force de croonder qu'une fourmis vienne à ma rescousse.

Lily "Oh un petit homme en blanc veut que je le suive...."

22 août 2007

Tranches de vie

« - Mais qu’est-ce que t’as fait à tes cheveux ?! demanda la gnomette, horrifiée.

- Ta gueule, grommela la fée en touillant son arsenic. »

« - Je suis pas sûre, mais… t’as fait une couleur ? demanda l’ondine.

- Ta gueule, pesta la fée en cherchant sa corde et son tabouret. »

« - Euh…

- Ta gueule, coupa la fée en armant son flingue. »

« - …

- Azy mais fais pas chier là ! Ouais, ils sont MORTS mes veuch, qu’est-ce que ça peut te faire ?

- Euh… En fait je voulais juste savoir si t’avais pas vu mes clés… »

19 août 2007

Journée 100% pouffe

Chère Lily,

Quelle journée… Je ne sais même pas par où commencer.

Comme tu le sais, je l’ai passée en majorité avec Nympho (maso, mouâââ ?), journée pouffes powaaa qu’on avait dit. Ben on a tenu nos promesses.

Tout a commencé par une petite balade à Carouf, histoire d’acheter quelques victuailles, et surtout l’indispensable : du chocolat (ouais, c’est pas parce que c’est journée pouffes que je dois pas penser à mon cholestérol, hein). J’ai pas éteint les lumières, cette fois, mais je me suis pas gêné pour foutre le boxon, quoique Nympho se débrouille pas mal aussi, à ce jeu-là, sauf que elle, c’est pas fait exprès.

Ensuite nous sommes retournées chez moi, et là… tout a déraillé. Parce que ouais, journée pouffes inclut souvent, chez nous, quelques heures de torture de poils de cul de la tête. Et ça entraîne forcément une vengeance des sus cités poils de cul céphaliques. Ouais, parce que j’ai eu la bonne idée de leur imposer une coloration, et cette fois c’était pas du henné, mais LA coloration qui les fout en rogne, 100% trucs dégueu dedans, 100% relents qui shootent, 100% cuir chevelu coloré, contre 40% des cheveux colorés, essentiellement à la racine, un peu aussi aux pointes, et PAS DU TOUT entre les deux.

Tu vas me dire, c’est sûrement Nympho qui a foiré son coup, mais j’ai vérifié, elle en a bien mis partout, même sur le mur, c’est pour dire si c’était bien étalé.

Alors je soupçonne que outre le caractère 100% merdique de la coloration, le caractère 100% de cochon de ma touffe y est aussi pour quelque chose. Sachant que pourtant, j’ai tout fait pour qu’ils soient heureux, au point de me prendre une crampe aux orteils lors du rinçage. En fait c’est surtout Nympho que ça a rendu heureuse, au lieu de m’aider alors que je beuglais ma race au pied de la baignoire, elle se bidonnait comme une dinde. M’enfou, j’ai fait pareil quand elle s’en est mis dans les yeux, nanère.

Par chance, la coloration 100% produits chimiques ayant momentanément inhibé leur virulence, les poils de cul féeriques se sont parfaitement pliés au supplice du lissage, et bon, faute de couleur digne de ce nom, au moins ils ont l’air à peu près bien éduqués.

Un peu plus tard, alors que nous nous préparions à sortir pour exhiber nos nouvelles couleurs de cheveux (enfin mon pouffo-brush, pour ma part), je descends les escaliers et pim ! Paye ta crampe, à l’autre pied cette fois. N’étant arrivée qu’à la moitié de ma descente, et n’ayant pas envie d’y laisser mes dents, je me suis hissée tant bien que mal jusqu’en bas, je pourrais même pas expliquer comment j’ai fait pour y arriver entière, mais toujours est-il que rebelote, je me suis retrouvée à brailler assise au pied des escaliers avec Nympho qui se bidonnait à côté de moi (je te jure, c’est une vraie copine cette Nympho).

La crampe passée, je remue un peu les orteils pour vérifier que tout fonctionne et bam ! Nouvelle crampe. Re-braillage, re-bidonnage (pas la peine de préciser qui fait quoi). Re-attente que ça passe, re-remuage d’orteils et paf ! Bref, je vais pas te la refaire à chaque fois, si j’ai bien compté ça m’en a fait six à la suite, j’ai dû remonter les escaliers marche par marche sur les fesses, avec Nympho qui ne m’aidait pas, évidemment, elle avait trop mal au bide, et ramper jusqu’à une chaise, histoire de pas passer le reste de ma vie étalée par terre.

Une heure et une petite larme de frustration plus tard, donc, je boitille jusqu’à la voiture de Nympho (elle a eu un peu pitié et a proposé de faire la chauffeuse, malgré la disponibilité du carrosse matriarcal) et zou on file au resto, enfin on va être pépère.

Le temps que le serveur arrive on languedepute un peu, faut bien, sinon c’est pas une vraie journée pouffes, et enfin le serveur arrive. Il me regarde avec un drôle d’air, pendant au moins trois secondes, et trois secondes à se faire reluquer de la sorte c’est atrocement long, crois-moi. Je demande à Nympho si j’aurais pas attrapé une grosse pustule sur le nez (possible traumatisme post-coloration 100% traumatisante) et elle me dit que non, ma sale gueule n’a pas changé (merci Nympho, je t’aime), alors je me demande si je serais pas brusquement devenue la cible d’une sorte de pervers qui se cache même pas pour me zieuter bizarrement et qui en plus fait ça au boulot.

Trois ongles rongés, dix cheveux arrachés et un verre de kir sifflé plus tard, le serveur revient, j’ose même pas le regarder, de peur de croiser de nouveau ce regard super bizarre, et l’autre me dit avant de repartir :

- Au fait si je vous regardais tout à l’heure c’est à cause de votre tee-shirt.

- Aaaaaah ouais… (avec le ton de celle qu’avait mêêêême pas remarqué, tiens).

Ça m’apprendra à me trimballer avec un tee-shirt avec écrit dessus « Nous, on vient pas chier dans nos baignoires ! » (ben ouais, j’ai des goûts vestimentaires bizarres, faut que je l’assume).

Et puis maintenant, je vais me coucher, parce que fée colorée, fée fatiguée.

100% Suny.

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17 août 2007

Télé, fléau des fées

Chère Lily,

Je crois qu'en fait, les gros vikènes ça me réussit pas. Parce que non seulement je deviens une grosse feignasse (t'rends compte, même changer de chaîne à la télé ça me soule, trop dur, faut tendre le bras, faire bouger les muscles des doigts et tout ça, trop dur, quoi), même pas le courage de m'habiller, même pas le courage d'ouvrir un bouquin, tout juste si j'essaie pas d'ouvrir mes sucettes par télékinésie et si je pense pas à m'acheter un mec (mais par Interflou, sinon faut prendre le cercueil à roulettes, trop fatigant) pour me faire la cuisine (l'angouâsse!). Mais surtout, SURTOUT, je me mets à regarder des conneries à la télé! Nan, pire, JE REGARDE LA TELE! Help! J'te jure, elle est restée allumée toute la journée, elle a tellement pas l'habitude qu'elle commence à sentir le cramé et à gémir bizarrement. Ah nan en fait c'est la pouffe qui se trimballe dedans qui couine, pardon (non non je ne suis pas en train de regarder XXL, j'ai pas le câble (qu'ça à foutre...)).

Mais alors faut voir ce que je regarde, j'en ai des palpitations, cet aprèm je me suis tapé le télépourrifilm de la 6, pis ensuite j'ai failli me taper les Simpson mais là, question de survie, j'ai été obligée de zapper, j'ai encore la courbature à l'index, je la sens, là, elle fait mal, puis pouf je suis tombée sur Secret Moisi, et là, c'est le drame. J'ai regardé Secret Moisi. Du début. Jusqu'à la fin. Et même (mortecouille, achève-moi!) que je me suis marré, des fois. À peine quelques secondes, mais putain, j'ai regardé SM et j'ai rigolé devant SM (pour ceux qui auraient l'esprit déplacé, ceci n'est qu'un hasard, pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi je dis ça, rassurez-vous, vous êtes encore purs, un peu trop, même).

Et là, suite des programmes, pas le choix, c'est la Roue de la Grosse Thune, et évidemment... je regarde. Je peux pas blairer la pouffe qui se trimballe en nuisette sur ses talons-eiffel mais je regarde (mais j'avoue, j'attends qu'une chose, qu'elle se mange par terre), et les candidats sont hyper cons et semblent croire que celui qui gagne c'est celui qui arrive à sortir les vannes les plus foireuses (et quand je dis foireuses, c'est pas foireuses drôles (comme moi) (Lily ta gueule) mais foireuses à en chialer par terre tellement t'aimerais bien qu'ils aillent se pendre) et à couiner le plus fort quand ça tombe sur la Bellecroûte (remarque si c'était ça le but du jeu, on aurait de grands champions hein, peut-être que j'ai trouvé là un nouveau concept, vais essayer d'en parler à kunkun de la télé, vu que les producteurs s'américanisent ça devrait pas poser de problème).

Alors voilà, je te hurle mon désarroi, pourquoi, mais pourqwââââââ est-ce que la télé existe-t-elle, pourqwââââââ.

ça m'a ratatiné le mononeurone, tout ça. C'est de ta faute, ça, comme d'habitude.

Oh, tiens, y'a un lapin qui broute l'herbe dans le champ en face de ma fenêtre. Ah, la régie me dit que c'est un lièvre. Attends, mon oreillette déconne, je crois qu'elle est en train de me conseiller d'arrêter l'infusion de pâquerettes.

Bon je vais faire une thérapie et je reviens.

Suny.

15 août 2007

Souvenir de vacances

lilysuny

Et j'en ai toujours un qui comble le vide de mon goufre monétaire...

14 août 2007

Rhâ la la

Chère Lily,

Si tu savais...

Suny.

14 août 2007

Les googoleurs

motcle1

motcle2

Zavez lu ? Mais bordel qu'est-ce que vous voulez qu'on écrive après ça hein ? °_°

Lily De plus en plus PerPlexe.

10 août 2007

C'est mouche...

Chère Lily,

Je profite d’une journée étrangement commencée et d’une semaine laborieusement terminée (mais ENFIN terminée !!) pour reviendre sur la scène féerique.

Quand je dis qu’il m’arrive souvent des trucs bizarres (heureusement les hallus ne sont pas revenues depuis plus d’une semaine, ça fait toujours ça de moins), c’est pas une blague, parce que franchement, qui peut se vanter de découvrir une mouche vivante dans sa poche en enfilant son jean le matin, hein ? Sachant que le jean est plié et rangé depuis trois jours sous une pile de pantalons, même pas au-dessus de la pile, mais sous au moins deux kilos de pantalons.

Bon, ok, je raconte.

Ce matin, six heures (j’en ai encore des frissons), je m’habille joyeusement en vue de me rendre joyeusement au boulot. Chaussettes, soutif (oui, malgré tout j’en porte), débardeur, jean, pull (oui pourtant on est en août).

Alors que je termine de boutonner mon jean, j’entends un drôle de bzzzzt, le bzzzt typique d’une mouche en train de crever dans un coin. Je regarde autour de moi. Rien.

Bzzzzt.

Elle est bien cachée (je ne me le fais pas dire).

Je me rends dans la salle de bains pour procéder au rituel complexe mais quotidien du ravalement de façade. Pince. Scalpel.

Bzzzzt.

Putain mais elle me poursuit cette conne.

Je regarde autour de moi, par terre, en haut, en bas, à côté. Rien.

Puis alors j’ai comme un tilt, et au moment où je commence à inspecter mes vêtements, quand j’en arrive aux poches du jean, je sens une piqûre sur la cuisse. Ni une, ni deux, je hurle à la mort et me débarrasse du maudit pantalon (jamais je me suis défroquée aussi vite) et le balance contre la porte.

Et là, tranquille, une mouche chelou sort de sous le jean, me regardant avec un air de reproche avec ses gros yeux rouges (elle avait sûrement trop fumé, ce que la situation confirme).

Ben quoi, estime-toi heureuse de pas t’être retrouvée dans ma culotte, j’ai mangé du concombre hier soir. Puis genre c’est de ma faute si t’es allée te fourrer dans ce pétrin. Putain de mouche.

Puis comme si ça suffisait pas, à peine sortie de chez moi je me fais agresser par la pluie. Puis par un camion sur la route. (J’ai oublié le papillon acharné au petit-dèj, tiens).

Suny… merde à mouches ?

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